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Ces sportifs qui croient en Dieu

Prier pour gagner ? 

Si beaucoup de joueurs de football ont pris l’habitude de faire le signe de croix en entrant sur le terrain ou après avoir marqué un but, cela ne fait pas forcément d’eux de fervents chrétiens ni de Dieu le garant de leurs victoires ! Cependant, nombre de sportifs ne se cachent pas de leur foi en Jésus-Christ et en profitent pour témoigner de la manière dont celle-ci nourrit leur pratique sportive et leur désir de victoire. 

 

Petit tour d’horizon de ces athlètes de Dieu.

Novak Djokovic | TENNIS

« Avant d’être sportif, je suis chrétien orthodoxe »

Il reçoit en 2011, des mains du patriarche de l’Église orthodoxe serbe, l’ordre royal de Saint Sava – plus haute distinction de l’Église orthodoxe.

Grâce à sa fondation The Novak Djokovic Foundation, il finance des projets de soutien aux plus démunis, spécialement dans son pays d’origine, la Serbie : la création d’un restaurant gratuit pour les sans-abris, la rénovation d’une école ou encore un engagement auprès de la Banque Mondiale pour favoriser l’accès à l’école et aux soins des jeunes Serbes.

Gino Bartali | CYCLISME

« Le bien se fait, mais ne se dit pas. Certaines médailles s’accrochent à l’âme et non à la veste ». 

Vainqueur du Tour de France en 1938 et en 1948 et lauréat par trois fois du Tour d’Italie, le fameux cycliste surnommé “Gino le Pieux” est notamment resté dans l’histoire pour s’être recueilli à la grotte de Lourdes lors du Tour de France de 1948.

Mais bien plus qu’un sportif catholique, il fut révélé, longtemps après sa mort, comme grand résistant durant la Seconde Guerre mondiale. Il cacha une famille sous son toit et, lors de ses entraînements quotidiens, il achemina depuis Florence de fausses cartes d’identité, cachées dans le cadre et la selle de son vélo. Grâce à ces faux papiers, près de huit cents Juifs ont pu quitter l’Italie.

Teddy Riner | JUDO

“C’est le Seigneur qui m’a désigné le chemin de la réussite. C’est pour cela que je n’ai pas le droit de gâcher cette chance.”

Parrain de la fondation Imagine consacrée aux maladies génétiques, Teddy Riner a reçu la foi catholique de ses parents antillais. Très pratiquant, il raconte de son enfance la prière quotidienne en famille, le chapelet sur le chemin de l’école et le service d’enfant de chœur le dimanche à la messe.

Sa source de joie et de force, c’est ce dialogue qu’il entretient quotidiennement avec le Seigneur, Lui demandant le courage dans l’effort, Le remerciant pour ses victoires et Lui demandant pardon pour ses manquements. 

Olivier Giroud | FOOTBALL

« Quand je prie, je demande à l’Eternel de me donner la force de pouvoir aider mon équipe à vaincre, à marquer. »

Celui qui lève les bras au ciel après chaque but en signe de reconnaissance à Dieu s’est fait tatouer à 20 ans un verset du psaume 23  sur l’avant-bras : « L’Éternel est mon berger, je ne manque de rien ». 

De confession évangélique, Olivier Giroud parle de sa foi partout : dans les vestiaires avec ses coéquipiers, dans le bus avec un caméraman et dans les médias où on l’interroge régulièrement sur ce sujet. Il a été rédacteur en chef du troisième numéro du mooc “Jésus !” et se fait souvent remarquer pendant les matchs en arborant des t-shirts avec des versets de la Bible.

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